In Between Days.

Je hais le mois de novembre et son spleen à la con.

Rien n'est évident et je doute de tout. Je sens une boule de diverses angoisses au creux de mon estomac, et je ne sais même pas de quoi j'ai peur. Mais je suis terrifiée, et persuadée de faire erreur sur erreur dans mes choix de vie ( si toutefois il m'arrive d'avoir l'impression d'en faire ). Je ne sais pas passer une journée tranquille sans me poser une multitude de questions, une journée où je pourrais simplement vivre en considérant les choses et les gens qui m'entourent comme des évidences et des référents éternels. Je doute constamment de ma vie en la comparant à celle des autres. Je suis lasse de tout, je n'ai de l'énergie et de la patience pour rien, je ne peux que m'asseoir sur mon lit et geindre. Je ne fais que me plaindre et je m'en dégoûte d'autant plus. Il faudrait que ma vie soit comme-ci, comme-ça, alors que je ne suis pas sûre que ce soit ce que je veux vraiment. Je veux dormir, encore et encore, qu'on me foute la paix, afin de taire une fois de plus pour quelques heures ces angoisses sans nom qui ne viennent de nulle part et ne servent à rien...

Mais sinon, ça va...
J'ai la furieuse impression que je ne vais pas y arriver. A rien. Jamais. Que je suis trop faible. Je me trouve pourtant forte la plupart du temps : être rongée, grignotée de l'intérieur par toutes ces angoisses et ces doutes injustifiés, et continuer à donner le change ( à moi-même et ) à tout le monde, c'est pas mal. Tout le monde sauf une personne. Et je hais que celle-ci voie mes faiblesses, et qu'elle ne voie que ça en réalité.

Sale période, hein ?
Pfiou.

Comments

[chewine]

Tu as écris tout ce que je ressens en ce moment... No comment.